La guerre de Sept Ans et la bataille des Plaines d’Abraham, 1759

Mise en scène

Nous sommes à l’automne 1759. Depuis 1754, la France et l’Angleterre sont à nouveaux à couteaux tirés. Mais cette fois, ce sont les colonies françaises et anglaises d’Amérique qui en sont la cause et l’enjeu principal.

Une suite d’événements provocateurs, qui commencent dans la vallée de l’Ohio en 1754 et se poursuivent en Acadie (1755) et dans le golfe du St-Laurent mènent, en 1756, à une déclaration de guerre entre les deux empires. C’est le début de la « guerre de Sept Ans ».

Au cœur de cette guerre ce trouve la ville fortifiée de Québec, sous commandement du Général français Montcalm. Depuis plusieurs semaines déjà, le commandant en chef des troupes britanniques, le Général Wolfe cherche par tous les moyens à prendre possession du territoire avant l’arrivée de l’hiver. La flotte britannique, sous le contrôle des amiraux Holmes et Saunders, bombardent sans cesse la ville alors que les troupes anglaises situées à Pointe Lévy, à Montmorency et à l’Ile d’Orléans tentent, sans succès, de débarquer sur les battures de Beauport.

Contre toute attente, le Général Wolfe décide en derrier ressort de lancer une attaque surprise du côté des hauteurs de Québec, près de l’Anse-au-Foulon, dans la nuit du 12 au 13 Septembre. En moins de 30 minutes le sort de Québec  et ultimement de la Nouvelle-France est scellé par la célèbre « bataille des Plaines d’Abraham ».

Le vice-amiral Charles Holmes, témoin direct de l’affrontement, rédige un rapport détaillé de la situation le 18 septembre à bord du navire Lowestoff.